Les cadres en formation de la jeunesse et des sports interpellent Djiar

Le collectif des cadres de la jeunesse et des sports en formation dans la wilaya de Tizi-Ouzou, réclament dans une lettre adressée au ministre de la Jeunesse et des Sports, l’annulation des conditions comprises dans l’arrêté interministériel du 22/07/2010 portant sur l’intégration aux grades d’éducateur et d’éducateur principal.
« Additivement aux points évoqués par les cadres en formation des autres wilayas, auxquels nous adhérons pleinement, nous réclamons pour notre part,l’annulation pure et simple des conditions comprises dans l’arrêté du 22 juillet 2010 publié dans le journal officiel du 03/11/2010 » lit-on dans la lettre signée par 110 cadres de la wilaya de Tizi-Ouzou en formation et ils demandent à être « intégrés directement au grade d’éducateur principal en activités physiques et sportives et celui d’éducateur principal d’animation de la jeunesse dans les mêmes conditions et modalités appliquées aux autres secteurs ( reclassement à la catégorie 12) sachant qu’une année universitaire supplémentaire en cours équivaudrait au Bac + 4 ».
Le collectif des cadres de la jeunesse et des sports de la wilaya de Tizi-Ouzou en formation pour l’intégration dans le corps d’éducateur et d’éducateur principal, réclame également la reconsidération du classement correspondant au grade d’éducateur de jeunesse et sport et rappelle que la durée de formation initiale a été fixée à trois années, sanctionnée par un travail de recherche (mémoire) y compris le stage pratique.
Les signataires de la lettre, sollicitent le ministre de tutelle, pour la prise des dispositions nécessaires afin de satisfaire leurs revendications inhérentes à l’allégement du nombre de regroupements du stage conformément à l’année universitaire, la suppression du travail de recherche (mémoire) exigé pour le stage, l’intégration de l’ensemble des cadres jeunesse et sport à l’issue de l’année universitaire en cours et l’attribution d’un régime particulier aux cadres jeunesse et sport proches de la retraite. Le collectif espère enfin voir « le ministre de tutelle user de son pouvoir afin de rétablir la situation des cadres » que les signataires estiment « injustement défavorisés » et se disent « disponibles pour toute information jugée utile pour le règlement adéquat de cette intégration ».

Ali Chebli